::+:: Mgr Ulrich et le Front national : « On ne peut être catholique, c'est-à-dire universel, et xénophobe »

Mgr Laurent Ulrich : Tout journal, à la fois organe d’information et de conviction, doit chercher à éclairer le débat. Les points évoqués par ce quotidien visent à montrer que les leaders du FN ne sont pas ce qu’ils disent, qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires à la gestion de la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie… Ce sont des points d’analyse politique qui ne relèvent pas de la compétence d’un évêque. C’est à chaque électeur de se déterminer. Dans une déclaration du 24 novembre, vous avez réaffirmé que « certes, l’Église catholique ne reconnaît à aucun programme une parfaite adéquation avec son enseignement social, mais (que) tout langage qui exclut l’autre, parce qu’il est autre, n’est pas compatible avec l’enseignement du Christ ». En quoi ce critère est-il incontournable ? Mgr L. U. : Dans ce communiqué, je reprenais à mon compte le discours du 8 novembre à Lourdes de Mgr Georges Pontier , archevêque de Marseille et président de la Confé